Horizon – Critique de Jeux de Pouvoirs
Disponible depuis peu en anglais, le supplément Power Plays pour Shadowrun 6e édition fait le point sur chacune des dix mégacorporations emblématiques du Sixième Monde. Tous les mardis pendant dix semaines, shadowrun-jdr.fr vous apporte la critique d’un chapitre de l’ouvrage, chacun évoquant en détail l’une des mégacorpos. Après Mitsuhama Computer Technologies la semaine dernière, aujourd’hui, c’est la plus glamour, la plus fabuleuse, la plus (diaboliquement) sympa, j’ai nommé Hoooooooooooooooooooooooooooooooooo… rizon !!!
Le chapitre sur Horizon de Power Plays réussit plutôt bien le difficile défi de ce supplément : présenter une mégacorporation de manière complète, mais pas exhaustive, tout en apportant de la fraîcheur et des idées nouvelles. Ce n’est vraiment pas facile car, après tant d’éditions de Shadowrun, un simple résumé de tout ce qui a pu être dit d’une corpo telle que Horizon occuperait autant de pages. C’est donc un exercice d’équilibre que l’auteur de ce texte, Scott Schletz, a accompli avec succès.
Si on retrouve Horizon telle qu’on la connaît, l’approche est différente et la lecture du chapitre ne donne pas l’impression de relire la partie la concernant dans Market Panic. L’auteur a pris soin aussi de glisser quelques nouveautés, telles que l’intérêt de Gary Cline pour le tarot du Sixième Monde (même si, personnellement, je trouve cette accroche un peu « bizarre » dans le contexte d’Horizon). Le chapitre se concentre finalement beaucoup sur les activités d’Horizon dans les Ombres, et épargne donc au lecteur l’inventaire usuel des nombreuses filiales et leurs activités.
Tout n’est pas parfait cependant : il a fallu couper pour ne pas faire encyclopédique, et en conséquence certains points d’intrigues de la précédente édition manquent étrangement à l’appel. En particulier, Horizon et l’espace, avec sa branche Transglobal, pourtant au cœur du « deal » avec Ares, est à peine évoqué. Mais, dans l’ensemble, le chapitre fait son travail : un joueur débutant à Shadowrun en ressort avec une bonne vision de la mégacorporation, et celui qui court les Ombres depuis les premières heures repart aussi avec quelques nouvelles pépites pour « Horizoner » ses scénarios…
Et après tout, que demander de plus ?
Romain « Belaran » Pelisse